Budget alimentation : un rôle important
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Entre surconsommation de fast-food et impasse sur certain repas, l’équilibre fait parfois défaut dans les habitudes alimentaires des étudiants. Quelles sont les raisons de cette alimentation déséquilibrée ? Y a t’il des solutions pour les aider ?
En 2016, il y avait 2,5 millions d’étudiants en France. Parmi eux, 1 million ont quitté le foyer familial et découvre l’autonomie culinaire. D’après une étude conduite par François Dubet et éditée par La Recherche (fondation pour les sciences sociales), l’alimentation dépend du contexte de la prise des repas. En groupe, ils confirment amplement leur réputation avec une grande consommation de fast-food et souvent d’alcool. Si les risques pour leur santé ne sont pas ignorés, les jeunes privilégient l’instant présent et savourent leur nouvelle liberté. Mais il existent une face caché des habitudes alimentaire étudiantes. Lorsqu’ils sont seuls, ils ont tendance à simplifier leurs repas lorsque ces derniers ne sont pas sautés. Selon l’étude de Harris interactive (réalisée en 2017 sur un échantillon de 600 étudiants) en moyenne 28% des étudiants déclarent sauter plusieurs repas par semaine.
Le budget en cause
Les deux critères auxquels ils sont les plus attentifs n’ont aucun lien avec l’équilibre alimentaire : il s’agit du goût et du prix des aliments.Ce n’est pas le savoir « manger équilibré » qui fait défaut aux étudiants mais bien le savoir-faire. Dans l’esprit des étudiants, l’équilibre alimentaire nécessite de prendre le temps de cuisiner et d’acheter des aliments de qualité. Or, ils ont peu de temps et un budget parfois très restreint. En effet, ils vivent pour la plupart avec un budget très serré et cuisinent presque tous les jours chez eux avec un défi « manger suffisamment et pour pas trop cher».
Des solutions à trouver
Toujours selon François Dubet, les étudiants évaluent positivement l’offre de menus proposée dans les restaurants universitaires. C’est une incitation à effectuer des choix alimentaires plus sains et une bonne alternative pour manger équilibré et à moindre frais. Les campagnes de communication sur la nutrition sont axées sur la connaissance nutritionnelle et non sur des solutions concrètes pour agir. Selon Andréa Gourmelen et Angélique Rodhain (2017) certains aimeraient voir des campagnes chocs qui auraient cependant un effet stigmatisant sur les personnes concernées. Les étudiants attendent des solutions pour manger sain avec un budget restreint.