Campus de Dijon : ça bouge !

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Au rez-de-chaussée de l’Université, rue Chabot Charny, Dominique, Christophe et Christine se relaient dans la loge, toujours ouverte au public. Ils s’épaulent pour s’occuper de la gestion des clés – car les salles sont fermées à cause du matériel qu’elles contiennent (instruments, ordinateurs)- du courrier, des accès, de l’entretien ainsi que de la reprographie, en lien avec le campus Gabriel. Ils répondent aux questions et guident les visiteurs, qu’il s’agisse d’étudiants ou de personnes nostalgiques de leurs études.

Dominique raconte qu’ils sont parfois confrontés à des personnes mal intentionnées. Ils gèrent également tout autre type de souci :

« on gère des malaises, des accidents, mais aussi des départ de feu ».

La maintenance et l’audiovisuel font aussi partie de leurs activités. Néanmoins, les trois collègues ne se limitent pas à leur fonction de gardiens : ils sont très attachés à l’histoire du bâtiment.

Une atmosphère particulière

Ils racontent avec émotion que l’université Chabot-Charny a un lourd passé. Elle était, pendant la première guerre mondiale, un lieu d’interrogatoires de l’armée. Ces derniers avaient lieu loin des regards indiscrets, dans la cave du bâtiment où l’on trouve encore des traces du passé, telle qu’une phrase de Goethe inscrite sur l’un des murs.

Autre trouvaille lugubre à faire dans ces caves: des ossements humains ! Mais rien à voir cette fois-ci avec les heures sombres de l’université, puisqu’il s’agit d’un arrivage de Bibracte (capitale d’un ancien peuple celte de Saône et Loire). Cependant, loin d’être macabre, c’est au contraire une atmosphère très familiale qui domine les lieux ! Les trois compères s’entendent très bien et font rimer sécurité avec sérénité au sein de leur loge qui supervise l’ensemble du bâtiment.

« Cette atmosphère conviviale est très certainement liée au fait que de nos jours, moins de filières étudient sur le campus Chabot-Charny ».

Il s’agit principalement des musiciens et des info-com, alors qu’auparavant les étudiants en psychologie ou encore en sociologie venaient aussi.

Estelle Bertot, Jasmine Agide, Lison Detang, Nadja Bladou et Coline Auffray

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