Deux étudiants, deux alimentations

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Tous deux sportifs, Alicia et Julian sont étudiants à Dijon. Quid de leurs habitudes alimentaires ? Petit budget rime-t-il forcément avec malbouffe ? Julian n’accorde pas vraiment d’importance à son alimentation contrairement à Alicia qui veille à manger équilibré.

Julian est étudiant en deuxième année de DUT Information-Communication à l’Institut Universitaire de Technologie. Joueur au poste de meneur dans l’équipe de basket du CSBGAM, il s’entraîne trois fois par semaine entre Autun et Dijon. Il vit seul dans une chambre étudiante sur le campus. Dans son frigo, des plats cuisinés, des pizzas, de la charcuterie. Il le dit lui-même “ le micro-onde est devenu mon meilleur ami, après Mcdo et KFC ”. Ayant un accès réduit à la cuisine commune, et un emploi du temps rythmé entre les cours et ses entrainements de basket, il ne prend pas le temps de cuisiner. Les fast-foods et les plats cuisinés font partie de son quotidien. Entre menus maxi best of au Mc Donald’s et repas préparés achetés au supermarché proche de la fac, son budget alimentation est assez aléatoire et varie en fonction de ses sorties.

Manger des produits frais

Alicia est étudiante en troisième année de licence gestion à l’Institut d’Administration des Entreprises et envisage de devenir commissaire aux comptes. Elle vit en colocation avec deux autres étudiants dans un appartement du centre ville. Dans son frigo, des fruits, des produits frais, du poisson, des légumes. Alicia prend le temps de cuisiner et aime savoir ce qu’elle mange. Mais elle avoue  » craquer pour des kebabs ou pizzas dans le mois « . Elle occupe un job étudiant au restaurant universitaire, aménagé en fonction de son emploi du temps : “ Lorsque je travaille entre midi et deux, je mange une collation vers 11h, puis après le service je mange sur place puisque le repas est gratuit pour les employés. Cela me permet de réduire mes dépenses ”. Son budget alimentaire est d’environ 35 € par semaine, ce qui comprend toutes ses courses, budget qui peut exploser lorsqu’elle s’autorise quelques sorties. “ Je peux rajouter 10€ de Mc Donald’s quand mon colocataire me force à l’accompagner ” avoue-t’elle en souriant.

Thibaut Kaikinger

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