Un M.U.R. qui rassemble

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Petit ou grand, fait de briques ou de barbelés, visible ou invisible… Il s’impose à nous. Le plus souvent nous sépare les uns des autres. Mais qu’en est-il vraiment ? Un mur doit-il toujours servir de frontière comme celui de Berlin, divisant la ville en deux pendant près de trente ans ? Depuis juillet 2018, …

Petit ou grand, fait de briques ou de barbelés, visible ou invisible… Il s’impose à nous. Le plus souvent nous sépare les uns des autres. Mais qu’en est-il vraiment ? Un mur doit-il toujours servir de frontière comme celui de Berlin, divisant la ville en deux pendant près de trente ans ? Depuis juillet 2018, sur la façade de l’immeuble située au croisement de la rue Jean Jacques Rousseau et de celle d’Assas à Dijon, se dessine alors un contre-exemple qui bouleverse ce sentiment d’isolement : le M.U.R. Initiales de Modulable, Urbain et Réactif.

Il s’agit d’un projet artistique qui s’inspire de celui réalisé en 2007 à Paris. Son principe : inviter tous les trois mois des artistes de street art aux techniques différentes qui réalisent une oeuvre éphémère sur cette façade. Soutenus par la municipalité de Dijon, Pierre-Loup Vasseur, chargé de l’action culturelle pour l’association Zutique Productions et un collectif d’artistes de la région en sont les investigateurs. Au-delà du fait de vouloir développer l’art urbain et dynamiser le centre-ville dijonnais, le street art permet à ceux qui ne fréquentent habituellement pas les musées de pouvoir s’y rendre en plein air et de s’interroger sur une forme d’art nouvelle. En utilisant l’espace public, cette galerie à ciel ouvert attire l’oeil et nous incite à voir le mur différemment. Accessible à tous, le M.U.R. montre alors que la frontière entre l’art et le public n’existe plus

Amélie Clère

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