Et si la migration étudiante s’arrêtait…

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A la rentrée 2020, plus de 278.000 étudiants étrangers se sont inscrits dans l’enseignement supérieur français.

Après une scolarité dans leur pays d’origine, plus de 278.000 étudiants de nationalité étrangère ont migré en France à la rentrée 2020 afin d’y poursuivre leurs études. Leur part s’élève à 10% du total des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur. La majorité vont à l’université (66%) où ils représentent 11,5% des effectifs. D’autres intègrent des écoles de commerce ou encore des formations d’ingénieur où ils représentent respectivement 16% et 13% des effectifs.

A l’université, la répartition des étudiants en mobilité internationale augmente fortement avec le niveau de diplôme : ils représentent 8% des effectifs en licence (82.300 inscrits), 15% des effectifs en master (86.900 inscrits) et 38% en doctorat (20.700 inscrits). Plus de la moitié sont originaires du continent africain, 20,5% d’Asie et 17% d’Europe. Les étudiants originaires du Maghreb suivent en majorité des formations scientifiques et les étudiants chinois des cursus littéraires. Parmi les étudiants européens, les Italiens et les Allemands sont les plus nombreux. Les premiers se dirigent en priorité vers des disciplines littéraires et scientifiques, les seconds vers des disciplines littéraires et juridiques.

Tous les observateurs s’accordent pour affirmer que ces étudiants génèrent des revenus pour les établissements et les pays qui les accueillent (logement, transport, consommation alimentaire, etc.). Qui plus est, ils deviennent des « ambassadeurs » de la France quand ils retournent dans leur pays d’origine en tissant ou en renforçant des liens intellectuels, économiques et culturels entre partenaires.

Données collectées par M. Coupé et L. François

Source : ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports

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