Démocratiser la réussite

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Investir un milliard d’euros chaque année dans l’enseignement supérieur et à la recherche est une des promesses de campagne de Benoît Hamon.

En 2014, alors qu’il était ministre de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, il soulignait la “nécessité” d’une sélection en première année de Master, une mesure mise en oeuvre par la suite (loi votée en décembre 2016). S’agissant de la sélection à l’entrée à l’université, le candidat ne dit rien.
Dans son programme détaillé le 16 mars dernier, le vainqueur des “Primaires Citoyennes” énumère plusieurs propositions qui visent à réformer le premier cycle. Il souhaite ainsi renforcer “les synergies entre les lycées et l’enseignement supérieur »,  “supprimer les cours en amphi en première année” et faciliter l’accueil des bacheliers pro et techno dans les cursus STS et les IUT. La création d’un “droit à un semestre de mobilité internationale pour tous” est également présente dans son projet. De même l’annonce de la construction et de la rénovation de 60 000 logements pour les jeunes et les étudiants.
Sa promesse phare est la mise en place d’un revenu universel qui impacterait forcément la vie étudiante. Quelles en seraient les conditions d’attribution ? Il serait versé aux jeunes dès leur majorité s’ils déclarent des revenus différents de leurs parents. Ces revenus devront être ”inférieurs à 1,9 fois le SMIC”  soit 2 185 euros net. Cette aide serait de 600 euros pour ceux qui n’ont aucun soutien financier, mais serait allégée pour les boursiers, allocataires au logement ou encore salariés.

Julie Desnoyer et Maxime Frechet

Source : le programme officiel du candidat.

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