Quelle marche pour l’université ?

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Emmanuel Macron a annoncé vouloir mettre l’accent sur la recherche et l’enseignement supérieur. A quelques jours de l’élection présidentielle, que réserve-t-il pour les universités ?

Mettre fin à la sélection par l’échec, voilà son premier objectif. La sélection se fera uniquement sur validation de prérequis et ce dès la première année. Il faudra avoir le niveau suffisant dans les enseignements relatifs au cursus demandé. Par exemple, pour prétendre à une licence d’anglais, il sera nécessaire de valider un niveau fixé par l’établissement d’accueil en anglais et en littérature anglophone.

Des cours de mise à niveau seront mis en place sous la forme de cours d’été ou bien de modules universitaires, pour combler les lacunes de chaque lycéen-candidat. Un “contrat de réussite” sera établi entre chaque étudiant et son établissement. Emmanuel Macron affirme ainsi garantir une meilleure transition de l’enseignement secondaire vers le supérieur. Le site Educpros s’interroge sur ce système et les modalités de validation des acquis. “Comment seront définis ces prérequis : chaque université sera-t-elle libre de les définir pour chacune de ses formations, comme ce sera bientôt le cas à l’entrée du master ?”

Les coûts d’inscription à l’université ne sont pas évoqués dans son programme. En revanche, le système d’aide et de bourses aux étudiants issus de milieux moins favorisés seront renforcés. Le candidat ne précise pas le système d’aide auquel il fait référence et les budgets requis. La bourse au mérite sera réinstaurée pour les futurs étudiants ayant obtenus la mention “très bien” au baccalauréat.

Camille Gentil et Antoine Marquet

Source : le programme du candidat

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