«Je crois en l’avenir de la France à travers l’implication de la jeunesse »

Dans le(s) Magazine(s) :
Mots-clefs :

Etudiant en première année de droit, Antoine Camus est membre de l’UNI (Union Nationale Inter-universitaire) et engagé dans la vie politique locale. Rencontre avec ce jeune militant.

Comment es-tu entré en politique ?
J’ai assisté à des conseils municipaux à l’âge de 12 ans, cela m’a toujours intéressé. J’ai grandi dans une famille attachée à certaines valeurs et c’est presque naturellement que  je me suis tourné vers le fonctionnement des institutions, en commençant par une implication au sein des cérémonies patriotiques de la ville de Saint-Apollinaire. Plus récemment, lors des élections municipales de 2014, la liste conduite par le député maire Rémi Delatte a été reconduite à une large majorité. À la suite de quoi, j’ai eu une proposition du premier adjoint pour rejoindre les commissions consultatives. Parmi celles-ci, je suis chargé de la culture, de la communication et du patrimoine. J’y évolue à titre consultatif. J’apporte essentiellement mon aide dans les phases de préparation des dossiers ayant pour sujet le patrimoine de la ville et la mise en place du planning culturel de l’année (spectacle, concert).

Et ton engagement à la faculté ?
J’ai intégré l’UNI qui est la continuité naturelle des Républicains. Ce qui m’intéresse, c’est l’engagement pour la valorisation du travail des étudiants. Elle défend également contre toute forme de communautarisme et protège le droit des étudiants en luttant contre toute sorte de blocus au sein des facultés. Jusqu’à la fin des primaires de la droite, j’ai soutenu Alain Juppé à la suite de quoi je me suis rangé à l’avis du suffrage populaire en soutenant François Fillon.

Pourquoi les étudiants devraient-ils voter pour le parti Les Républicains?
Dans un premier temps la gauche pourrait paraître merveilleuse. Quand on lit son programme, on y trouve des mesures qui peuvent faire rêver : un revenu universel, droit d’accès à l’enseignement pour tous, etc. Cependant, il faut se rendre à l’évidence : ce monde ne peut être viable. C’est pourquoi le programme de la droite, qui parait moins attrayant pour les jeunes, est en réalité la clé de leur réussite future. Nous proposons un accès à l’emploi par le mérite qu’il soit lié à l’enseignement ou au travail personnel apporté. De plus, nous apportons une importance particulière aux filières professionnelles qui ont été longtemps oubliées mais qui méritent toute notre attention. Il est important que les étudiants puissent s’épanouir dans la formation qu’elle soit professionnelle ou théorique. Nous accordons également une grande importance aux étudiants en difficulté financière qui ne pourraient pas poursuivre leurs études. Il est important de les soutenir financièrement et matériellement pour qu’ils puissent étudier dans les meilleurs conditions. Cela passe par une gestion des bourses, la surveillance de la fraude et la réinstallation de la bourse au mérite qui valorise le travail. Et pour arriver à cela, il faut accepter l’intervention des actionnaires privés au sein des facultés qui permettent un apport financier non négligeable.

Sans la jeunesse, la politique a-t-elle un avenir ?
Au fur et à mesure des élections on a constaté un désengagement de la jeunesse, une participation de plus en plus faible. Nous ne pouvons pas nous résoudre à l’idée d’un pays sans jeunesse. Les étudiants et les jeunes actifs sont les poumons de notre société. Je comprends les jeunes qui ne trouvent pas intéressant d’aller voter pour des personnes en place depuis des années et n’ayant rien changé. Mais justement je pense qu’il faut sortir de ce cercle vicieux et permettre aux étudiants de s’engager pour laisser place à un renouvellement des politiques et c’est à cette condition que nous arriverons à faire inverser le taux de participation. Sans leur implication, l’avenir démocratique de la France est en danger : c’est à nous de prendre notre avenir en main.

Propos recueillis par Estelle Descollonges

Aller à la barre d’outils