« De l’alcool mais pas de drogue »
Dans le(s) Magazine(s) : n°8 juin 2019
Mots-clefs : Campus, Dijon, entretien;étudiants;soirées;alcool;drogues;évasion;association;SPLL, vie étudiante
Envie d’évasion en soirée? Lou-Anne Grenouillet, étudiante en deuxième année de LLCE (études de langues) à l’UB est devenue présidente en septembre 2017 de l’association SPLL regroupant 250 adhérents. Cette association représente les étudiants de différentes filières et fait en sorte de les intégrer en organisant des soirées pour qu’ils s’amusent.
Combien de personnes viennent à vos soirées ?
Sur les 250 adhérents, environ une centaine viennent aux soirées. Il y a beaucoup d’étudiants des autres filières qui viennent également.
Quelles soirées organisez-vous ? Et comment sont-elles organisées?
Tous les étés, on fait une rétrospective. Nos plus gros événements sont la journée et la soirée d’intégration, la réunification où toutes les filières sont réunies et la soirée désintégration où les étudiants sont heureux de fêter la fin des partiels. Il y a aussi Noël avec le repas qui se fait sur réservation, il y a très peu de places. C’est en petit comité, ce sont des personnes que l’on connaît plutôt bien. On fête aussi Halloween. Beaucoup de soirées à thème en fait, car ça fait bouger beaucoup plus de monde.
Nous organisons nos soirées au bar Le Cellier à Dijon car nous avons un partenariat avec eux. Les étudiants aiment beaucoup ce lieu même si les murs en pierre absorbent un peu la musique.
Comment est l’ambiance durant les soirées ?
Lorsque l’on propose une soirée avec repas, ça permet aux étudiants présents de découvrir le monde associatif, partager un bon moment avec chacun. On prend aussi des photos qui sont ensuite mises sur notre page Facebook.
Généralement, les étudiants viennent pour les soirées à thèmes. Ils adorent se déguiser, ils se sentent vraiment plus concernés. Pendant les soirées, ils discutent simplement. Ils passent du temps entre copains dans un cadre différent et parfois certains jouent aux cartes. Les étudiants se divertissent aussi en changeant de lieu. Au Cellier, l’alcool comme le soft n’est pas cher. C’est attractif pour les étudiants qui n’ont pas beaucoup d’argent. Les gérants font aussi des cocktails spéciaux pour les soirées à thèmes. Ça plaît beaucoup.
Est-ce que les étudiants s’évadent avec l’alcool et la drogue ?
L’alcool, oui, mais ce n’est jamais excessif. La drogue non, il n’y en a pas, du moins elle n’est pas admise dans nos soirées. En plus, on instaure une permanence à l’extérieur pour surveiller les gens. Le but est qu’ils s’amusent bien et je pense que c’est le cas, c’est pour ça qu’on a beaucoup de monde qui vient.
Quelles autres activités proposez-vous aux étudiants?
On a commencé un partenariat avec l’Opéra de Dijon. On nous réserve environ 30 places que l’on revend aux étudiants à prix réduit. On a vu que développer ce côté culturel plaisait. Là on a « Carmen » au mois de Mai et une pièce de théâtre en Mars. La plupart des étudiants qui sont venus à l’Opéra n’y étaient jamais allés. Ils y vont entre amis pour découvrir le lieu, les spectacles modernes et contemporains qu’ils ne sont pas habitués à voir. Tout ça, c’est assez cool pour les étudiants, et nous sommes fiers.