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A la table d’un café, Manon lit la carte du menu, et prend quelques minutes de réflexion afin de choisir un encas végétarien. Elle précise avec sourire au serveur « avec du lait de soja » dans son café.

Manon, 19 ans, a réussi avec succès sa première année de médecine à Dijon. Elle est fière et ses yeux pétillent d’avoir pu choisir la voie qu’elle souhaite suivre : faire des études de pharmacie. Manon se destine à travailler en officines, communément appelées pharmacies de ville. Elle souhaite se spécialiser en aromathérapie et en phytothérapie. En effet, elle me confie être « très bio ».

En novembre 2016, elle prend une décision longuement réfléchie et cesse de manger de la viande, du poisson et autres protéines d’origine animale. Son intention de devenir végétarienne est lié à son mode de vie bio : pour Manon, bien manger la rassure car elle sait que c’est meilleur pour son corps et sa santé. Elle n’oublie pas de mentionner les raisons écologiques qui sont décisives dans son choix parce que « la production de viande pollue beaucoup » et relève les conditions d’élevages déplorables des animaux.

Par manque de temps à cause de ses études, elle ne mange plus au restaurant universitaire et confie cuisiner plusieurs fois par semaine « des choses simples mais qui me font plaisir » 30 à 45 minutes tous les deux jours afin de préparer ses plats. C’est pour elle une agréable alternative, elle affirme « se sentir mieux » quand elle cuisine ce qu’elle mange. « Je sais ce que je mets dans mes plats ! », m’affirme-t-elle.

Ce qui lui permet de s’épanouir, ce n’est pas le végétarisme en soi, mais de manger sain. Elle s’épanouit en cuisinant pour elle et ses proches. Pour la plupart de ses repas, elle cuisine des légumes accompagnés de quinoa ou de lentilles. Son met favori ? Une recette de cake vegan et sans gluten !

Ce régime alimentaire comprend cependant des inconvénients : pour éviter les carences, elle prend de la vitamine B12 pour pallier le manque de protéines présentes seulement dans la viande.
De plus, Manon vit chez ses parents, c’est parfois compliqué lorsqu’il faut préparer des repas pour toute la famille, tous ne sont pas végétariens. Elle m’annonce préparer « autre chose à côté pour remplacer la viande », mais aime partager ces moments en famille.

Le sourire aux lèvres, elle adore cuisiner aussi avec son copain, même si lui « ne cuisine pas toujours des choses saines ! ». Il faudra composer entre eux, car ils prévoient d’emménager ensemble début mars. Le budget sera néanmoins serré avec un maximum prévu de 130 euros par mois pour la nourriture, une véritable gageure !