Celia, travailler pour voyager
Dans le(s) Magazine(s) : N°6 avril 2019
Mots-clefs : étudiant, portrait, travail, voyage
Depuis 3 ans, Celia 22 ans, consacre 10 heures par semaine à son job en parallèle de ses études. Étudiante en 3ème année de psychologie, elle a trouvé son travail en se promenant dans un magasin… Pas banal ! Vendeuse de prêt à porter, elle travaille pour découvrir le monde.
Assise sur une table les jambes croisées, Célia touche ses longs cheveux blonds. Elle commence par son parcours scolaire. «J’ai d’abord eu mon bac ES, j’ai ensuite fait 2 ans de fac de médecine et là je suis en troisième année de psycho ». Dans cette nouvelle orientation qu’est la psycho, travailler en parallèle de ses études est devenu plus facile.
Le voyage, une motivation pour travailler
Ce job au delà de l’aspect financier, « c’est une vraie expérience sociale ». Avec son grand sourire, elle confie que son job, elle le voit comme une source de nouveaux liens sociaux. Ce poste de vendeuse est la porte ouverte sur de nouveaux horizons, de nouveaux amis, plus de détente et une précieuse expérience professionnelle.
Quand elle n’est pas au travail ou à la fac, Célia peut se consacrer à sa passion, le voyage : « Mes parents payent mon loyer et moi je paye mes voyages avec le travail ». Cette motivation qui la pousse à avoir un revenu lui à ouvert les portes du job dans lequel elle s’épanouit aujourd’hui.
Internet, une aide pour trouver du travail
Pour trouver du travail et poursuivre ses rêves de voyages, elle à débuté au sein d’une entreprise d’événementiel. Ce job elle l’a trouvé grâce à Internet. «J’ai vu une annonce sur internet, sur Facebook même je crois». A cette époque Célia était inscrite sur Indeed, Linkedin, elle essayait de consulter régulièrement les offres d’emplois dans le prêt à porter. « Indeed est bien fait et pratique mais aller demander un job en face à face reste un des meilleurs moyen de trouver. » Déterminée et toujours souriante son conseil est le suivant : « Il faut chercher partout, allé sur internet, se donner les moyens si on veut vraiment trouver quelque chose».
Fan de mode et de voyage elle travaille aujourd’hui chez un vendeur de prêt à porter en CDD. Son contrat de 10 heures par semaine lui demande de l’organisation : « Même si la fac aménage notre emploi du temps, c’est difficile de tout gérer ». Ce job, avec des horaires différents chaque semaine ne lui laisse plus beaucoup de temps pour elle mais l’épanouit.
Un métier où le physique compte
Le travail de vendeuse, elle l’a obtenu un jour en faisant du shopping, par hasard, pas d’application, de recherche internet ou de démarchage. Un vendeur du magasin, chargé de recruter de nouvelles vendeuses lui propose un entretien, « j’avais les critères physiques suffisants ». Ses grandes jambes, son sourire bien blanc et ses longs cheveux lisses, voila une des clés de son embauche. Avant les nombreuses critiques, l’enseigne avait d’ailleurs une politique de recrutement basée sur le physique : « Si ta tête ne leur revient pas, tu peux aller te faire voir », confirme Célia. Elle a par la suite passé un entretien à l’issu duquel elle à été embauchée comme vendeuse.
Crédit photo: Celia D.