Sefca: « Un suivi à l’université et en entreprise »
Dans le(s) Magazine(s) : N°6 avril 2019
Mots-clefs : Alternance, Apprentissage, Campus, Dijon, études, etudiants, formation, insertion professionnelle, SEFCA, Université de Bourgogne
Lucie Bonot, est chargée d’ingénierie de formation au SEFCA, le service qui gère la formation continue et l’alternance, au sein de l’Université de Bourgogne. Cette année, un millier d’étudiants sont encadrés par le SEFCA sur le campus de Dijon. Un chiffre en constante progression.
Quelles formations le SEFCA propose-t-il en alternance ?
Nous avons environ 70 formations en alternance sur le campus de Dijon qui vont du DUT au Master, sur tous les niveaux. L’alternance comprend l’apprentissage et les formations en contrats de professionnalisation. Pour ce qui concerne l’alternance, les secteurs qui se développent sont principalement l’IUT, l’IAE. En sciences économiques, il y a quelques formations en banque. En STAPS aussi l’alternance est possible, même si c’est moins courant.
L’insertion professionnelle est plutôt bonne. Les étudiants s’insèrent plus facilement sur le marché du travail. En moyenne, nous avons 86% de taux de placement à 6 mois en apprentissage. Si l’on fait des formations en alternance, c’est d’ailleurs pour répondre à la demande du marché. On s’adapte, au fur et à mesure. Quand les métiers changent, il faut que les formations évoluent avec.
Quelle aide fournit le SEFCA, comment accompagnez-vous les étudiants?
Pour la recherche d’entreprise, à part cas particulier, c’est aux étudiants de chercher. Cela fait partie du début de la professionnalisation ! Tout au long de l’année, les étudiants sont accompagnés par un tuteur universitaire et un tuteur entreprise. L’étudiant est suivi ici à l’université pour son mémoire par exemple, et en entreprise pour toutes ses missions. Il est vraiment encadré.
Pour ce qui est de l’aide au logement, nous avons à Dijon la Cité de l’alternance. C’est un bâtiment qui se trouve sur le campus et qui abrite des studettes destinées uniquement aux étudiants alternants, qu’ils peuvent louer à la nuit. Cela aide les étudiants travaillant dans une entreprise qui n’est pas dans le coin mais qui reviennent étudier sur le campus tous les mois. Cela leur évite de payer deux loyers… et ça leur permet de chercher une entreprise un peu plus loin que Dijon.
Quel est votre regard sur l’évolution de l’alternance?
Elle est plutôt en progression. En apprentissage notamment, ou l’on ouvre de plus en plus de formations. On voit tout d’abord si sur le marché il y a des besoins. Est ce que ça répond aux besoins des entreprises ? Est ce que si on ouvre, il y aura des contrats? Il faut bien se renseigner car effectivement, les étudiants voudraient tous faire leur formation en alternance !
L’alternance est très demandée car elle permet aux entreprises de former quelqu’un sur un an et aux étudiants d’être formés tout en étant rémunérés. Et on met un premier pied dans le monde du travail, ce qui facilite l’insertion professionnelle. Étudier en alternance, ça fait mûrir d’un coup. »
crédit photo : Charlotte Schuhmacher – Vue de la Cité de l’alternance sur le campus dijonnais.