Lucas: « Devenir plus indépendant »
Dans le(s) Magazine(s) : N°6 avril 2019
Mots-clefs : Dijon, employé station service, étudiant, job saisonnier, travail d'été, vacances
Lucas, 21 ans, est étudiant et employé saisonnier de station service.
« Je travaille dans une station d’autoroute pendant les vacances estivales mais aussi certains week-ends si ma patronne a besoin de moi. La station se trouve sur l’autoroute A5 entre Paris et Troyes, donc il y a souvent du monde qui s’arrête. J’ai commencé à travailler quand j’avais seize ans donc ça fait déjà cinq ans. Je suis plutôt multitâche: j’accueille les clients, je m’occupe de les servir, j’encaisse l’essence. Bien sûr j’ai gagné de l’argent en travaillant tous les étés, mais que je mets de côté pour le futur ou je l’utilise pour la fac. Ce travail m’a donné la possibilité de devenir plus indépendant, d’avoir le courage de prendre des initiatives et d’arrêter d’avoir peur de mal faire. Ce qui me plaît le plus est la relation que j’ai avec les clients. Certains clients prennent même le temps de discuter avec moi. Nous parlons de ce que je fais comme étude à côté de mon job saisonnier ou sinon nous parlons des destinations des clients. En plus, il y a beaucoup d’étrangers qui s’arrêtent donc ça m’aide à pratiquer mon anglais. Et comme je suis en licence de langue, je ne perds donc pas mon niveau pendant l’été. Travailler à la station permet aussi de m’occuper. Je pense que je m’ennuierais vite si je ne travaillais pas. Même si j’aime bien faire ce job, je ne me vois pas faire ça toute ma vie. Évidemment, il y a des côtés que je n’aime pas dans ce travail : les clients ne sont pas toujours respectueux, ils pensent que je suis juste un serveur ou un agent d’entretien. Les horaires à la station sont variés pour les étudiants, je peux faire 22h00 – 6h00 par exemple. Mais c’est vrai qu’un autre travail d’été m’intéresserait. Par exemple être à l’accueil dans un cinéma. Maintenant, je préférerais travailler à l’étranger car cela m’a toujours attiré et ce serait une expérience nouvelle. N’importe quel travail à l’étranger serait une opportunité. Si je devais le faire, ce serait dans un pays anglophone, en Angleterre par exemple. »
Crédit photo : Delenn Auclair