Chloé, fière de son indépendance
Dans le(s) Magazine(s) : N°6 avril 2019
Mots-clefs : études, étudiant, indépendance, Job, travail
Chloé, 21 ans, est élève en licence d’EFEC à Dijon dans le but d’être professeur des écoles. Elle parvient à allier études et travail sans mettre en péril sa réussite. Comment ? En multipliant les petits boulots pendant son temps libre et en ayant le sens des priorités.
Depuis deux ans, Chloé travaille à côté de ses études. Même si chaque mois, ses parents l’aident financièrement pour payer son loyer, l’argent gagné lui permet de se nourrir et de pratiquer des loisirs.
“Sans cet argent, je ne pourrais pas me faire plaisir, je n’ai pas d’argent de poche à part celui que je gagne, c’est un peu une fierté. Mes parents ne peuvent pas tout me payer et je trouve normal à mon âge de participer à mes dépenses et de commencer à m’assumer.”
Les missions ponctuelles, une solution ?
Souriante et pleine de vie, elle pratique trois types de jobs différents : des extras en restauration pour des traiteurs, pour un restaurant et du baby-sitting. Cela se fait selon ses disponibilités, un avantage considérable pour gérer son emploi du temps. Il lui arrive néanmoins d’avoir des semaines creuses où elle ne travaille pas.
“L’avantage du contrat type “extra” est que je bosse quand je veux et quand je peux. Étant donné l’irrégularité de la demande et des horaires, je suis obligée de combiner plusieurs boulots pour avoir un salaire correct à la fin du mois. Il varie entre 50 et 400€. Les mois de partiel, il est évident que je fais moins d’heures… Il arrive que la fin du mois soit compliquée.”
Instaurer des limites pour gérer son temps
Être étudiant actif professionnellement et garder le cap n’est pas chose facile, cela nécessite de l’auto-discipline et de l’organisation. Il est important que le job exercé ne soit pas chronophage. Aujourd’hui, sa solution est simple : garder en tête son objectif universitaire. « Mon job ne peut pas nuire à mes études car j’ai posé des limites. En semaine ou les week-ends, je travaille trois soirs maximum, avec des horaires variant de 18h jusqu’à minuit. »
La détente : un besoin à ne pas sous-estimer
La vie d’étudiante est stressante, prendre du temps pour soi et ses loisirs est essentiel pour ne pas sombrer. Quand on lui demande son secret, Chloé répond : « Mes mots-clés sont : organisation, anticipation, motivation. Je prends le temps de sortir. Parfois j’ai des semaines chargées, mais ça me va, je n’aime pas rester inactive. »
Alors que certains jeunes sacrifient leur temps de sommeil ou leur vie sociale, la jeune femme semble avoir trouver l’équilibre entre job, vie extérieure et fac, le tout dans une routine non-pesante. “Pour moi, il est largement faisable de concilier travail et études sans perturber un rythme scolaire soutenu.” Le plus important pour elle : réussir sa licence et entrer en master pour travailler avec les enfants.
Crédit photo : Elise Jager