Travailler pendant ses études, une question d’équilibre
Dans le(s) Magazine(s) : N°6 avril 2019
Mots-clefs :
Un sur deux. C’est la proportion d’étudiants qui travaillent pendant leurs études selon l’Observatoire de la vie étudiante. Job saisonnier ou petit boulot le soir et les week-ends, souvent dans des conditions difficiles, qui permettent d’arrondir les fins de mois, financent les études mais peuvent aussi compromettre leur réussite. Jusqu’à l’alternance qui ouvre sur un …
Sans surprise, 97 % considèrent que l’argent est la première raison pour laquelle ils travaillent l’été. « Avoir une expérience professionnelle » et la « volonté des parents » font partie des motivations de 41 et 25 % des saisonniers. Pour 95 % cela a été une bonne expérience. « Découvrir le monde du travail », « gagner en maturité », « faire ses preuves » mais aussi « subvenir à ses besoins », « pouvoir s’offrir des vacances » et « rencontrer des personnes pouvant être de bon conseil » sont autant de raisons pour lesquelles un étudiant fait ce choix.
La course au travail ?
La majorité, soit 46,5 %, commence ses recherches autour de Mars-Avril, 33.3 %, dès janvier et le pourcentage restant s’en inquiète avant le nouvel an ou, à l’inverse, à partir du mois de Mai.
87, 9 % de ceux qui ont déjà tenté l’expérience ont travaillé au moins un été et ils sont 44,6% à avoir travaillé plus de 4 fois. Pour la majorité, la durée de ces « jobs d’été » se situe entre 1 et 2 mois.
Une fois inséré sur le marché du travail, même sur une courte durée, décrocher un emploi l’année suivante est plus aisé : 83 % de nos sondés ont déjà été rappelés d’une année sur l’autre.
Work in progress… abroad
Parmi les courageux, 10 ont eu l’occasion de travailler à l’étranger. 5 ont choisi des pays frontaliers comme les Pays-Bas, l’Italie ou l’Angleterre, relativement facile d’accès. Les autres se sont tournés vers des pays anglophones (USA, Australie). Tous affirment qu’ils conseilleraient à leur entourage de tenter l’expérience pour apprendre une langue, s’ouvrir sur le monde, faire des rencontres… 85 % de ce qui ne se sont pas encore lancés seraient tentés par l’expérience.
Photo by Brooke Cagle on Unsplash