Un programme d’échange en évolution

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Depuis plus de 30 ans, Erasmus (EuRopean Action Scheme for the Mobility of University Students) a permis à un nombre croissant d’étudiants de partir à l’étranger. Pour ouvrir les portes de l’Europe à un maximum d’étudiants, le programme n’en finit pas de se développer.

Cinq ans après sa transformation en Erasmus+, le programme d’échanges de la Commission européenne affiche des objectifs de plus en plus ambitieux. Erasmus a aidé plus de 3 millions d’étudiants à partir entre 1987 et 2013 et espère concerner 2 millions d’étudiants pour la période 2014-2020.
Depuis le lancement du programme, les activités internationales des établissements d’enseignement supérieur s’institutionnalisent. Aujourd’hui, 33 pays et environ 3000 établissements sont concernés. De nombreuses universités ont aussi établi un pôle international et des centres de langues.

Les grandes étapes

Le programme Erasmus a été lancé en 1987 par la Commission Européenne avec 11 pays participants. Depuis 1995, il est ouvert aux apprentis. Créée en 2004, l’extension Erasmus mundus élargit les possibilités d’échange à tous les pays du monde. En 2014, Erasmus+ succède à Erasmus en France. Cela rassemble tous les programmes existants de l’UE pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport.

Des axes de développement

L’enquête The Professional Value of ERASMUS Mobility par l’INCHER (université de Kassel, Allemagne), menée auprès d’étudiants partis en Erasmus, d’experts de ce programme et d’employeurs, dégage des avantages et des points à améliorer.
Au-delà des progrès en langues étrangères, la mobilité apporte un enrichissement de la culture personnelle, académique et professionnelle. Ceux qui en ont bénéficié sont plus susceptibles de poursuivre des études longues. Dans la vie professionnelle, ils se chargent aussi plus souvent de tâches internationales (déplacements, compétences).
Les étudiants ayant participé à l’étude ont fait des suggestions pour perfectionner l’accompagnement à chaque étape de l’échange. Ils souhaiteraient des démarches adaptables et transparentes, mais également des activités de préparation linguistique avant le départ. L’accueil dans le pays étranger et le suivi par l’établissement d’origine sont aussi importants. Au moment du retour, la reconnaissance de leur formation et le transfert de crédits peuvent encore être améliorés. Enfin, l’ensemble des personnes interrogées aimerait que la coopération avec les entreprises continue de progresser pour favoriser l’insertion professionnelle.

 

Pour donner à des étudiants de plus en plus nombreux l’opportunité d’être mobiles en Europe, le programme Erasmus+ est encore voué à se transformer. Sur le campus dijonnais, tout est fait pour limiter les freins au départ à l’étranger.

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