Lycéens, étudiants, tous concernés pour partir

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En service civique au pôle Europe Direct, Katharina, 18 ans, arrive d’Allemagne. Cette structure implantée Boulevard de la Trémouille, à Dijon offre des informations sur la mobilité européenne, et aussi sur la façon de fonctionner de l’Union Européenne. Après son baccalauréat, elle a décidé de faire une année de césure et de découvrir la France.

Quel est votre rôle au sein du pôle Europe Direct, depuis que vous êtes en service civique à Dijon ? J’accompagne mes collègues pour faire des interventions, à l’école primaire, au collège et au lycée. Je suis aussi très souvent à l’accueil du pôle Europe direct, pour accueillir les personnes qui veulent des brochures, ou d’autres informations. Je téléphone, j’écris quelques mails. Je participe aussi à des événements plus importants, comme des simulations de Parlement Européen avec les lycéens ou des étudiants. Ils ont tous un rôle : un pays et un parti en particulier, et après ils débattent, ils échangent…

Quelles sont les différents programmes disponibles pour les étudiants qui veulent être mobiles en Europe?

Il y a beaucoup d’aides pour les étudiants qui veulent partir. Il y a le programme Erasmus plus, et la région Bourgogne Franche-Comté mets aussi en place des bourses, qui peuvent beaucoup aider les jeunes. Il y a différents programmes : le Service Volontaire Européen, le Service Civique. Sur la base du volontariat, il existe aussi un programme qui s’appelle le Corps Européen de Solidarité, qui concerne tous les pays de l’Union Européenne. Ca touche un peu tous les domaines, pour travailler avec des enfants par exemple.

Quels types d’informations cherchent les étudiants quand ils viennent vous voir ?
Souvent, ce sont des projets de stage, ou de volontariat. Ils cherchent à savoir comment s’organiser.

Les informations que vous transmettez concernent seulement les étudiants ou est-ce que les lycéens peuvent aussi être mobiles en Europe ? Les lycéens sont aussi concernés que les étudiants pour partir à l’étranger. Ils peuvent faire un Service Civique, ou un Service Volontaire Européen.

On vous pose des questions sur votre mobilité au sein de l’Union Européenne ?

Oui, elles sont souvent très concrètes : comment j’ai déposé ma candidature, ou en combien de temps j’ai appris la langue. J’ai l’impression que ce qui fait le plus peur c’est la barrière de la langue, et quand ils me voient me débrouiller ils se disent qu’eux aussi peuvent le faire.

Pour vous, quel est le meilleur avantage de la mobilité européenne ?
C’est l’apprentissage d’une autre langue. J’avais des cours de français à l’école mais maintenant c’est beaucoup plus naturel. Et le fait de parler plusieurs langues c’est valorisant.

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