Fille au pair: « Une belle opportunité »
Dans le(s) Magazine(s) : n°7 mai 2019
Mots-clefs : Etude, europe, Fille au pair, mobilité
Trois ans après son expérience à Virginia Water en Angleterre, Julie reste enthousiaste et revient sur ses dix mois passée en tant que jeune fille au pair.
Pourquoi as-tu décidé de partir ?
Je venais d’avoir mon BTS Management des Unités Commerciales mais je ne sais pas dans quoi m’orienter par la suite. Alors, je suis partie pour approfondir mon anglais, et pouvoir réfléchir à ce je voulais faire à l’avenir.
Pourquoi ce pays en particulier ?
Ce n’est qu’à 2 heures de Paris, donc ça me permettait de pouvoir rentrer plus facilement pour les vacances et de voir ma famille et mes amis.
Quelles démarches as-tu effectué pour partir ?
J’ai d’abord envoyé ma candidature à l’organisme Oliver Twist pour lequel j’ai dû faire parvenir tout ce qui est papier d’identité, lettre de motivation et également des lettres de recommandation.
Pourquoi avoir choisi cet organisme ?
Il y a un large choix d’agence de séjour quand on veut partir en tant que jeune fille au pair, moi j’ai choisi l’organisme Oliver Twist, parce que ma sœur est aussi partie avec cette agence et elle m’avait pas été déçue.
Comment as-tu trouvé ta famille ?
Grâce à l’organisme qui m’envoyait des familles par mail. Je disais si j’étais intéressée ou non. Et puis il y a une famille qui a retenu mon attention, j’ai pris contact avec elle et on a eu plusieurs appels sur Skype pour échanger.
Comment s’est passée l’intégration dans cette famille ?
C’était super! C’était une maman célibataire avec un fils de 12 ans qui m’ont tout de suite mis à l’aise et ont tout fait pour que je puisse m’intégrer rapidement.
Est-ce que l’apprentissage de la langue a été difficile ?
J’avais de bonnes bases donc ça a été. Mais le début était assez compliqué voire frustrant parce qu’on a envie de s’exprimer mais les mots ne viennent pas.
À quoi ressemblait ton emploi du temps ?
Je me levais pour accompagner Nathan au bus. Puis j’allais dans une école qui se trouvait à Windsor où je suivais des cours tous les matins du lundi au vendredi.
Puis, en rentrant vers 13 heures, je faisais quelques tâches ménagères. Et je m’occupais du petit jusqu’à ce que sa mère rentre.
Qu’est-ce que t’as apporté ce séjour ?
Ça a été très enrichissant sur le point culturel et linguistique. J’ai également gagné en autonomie, et depuis cette expérience, j’ai plus confiance en moi.
Quelle a été la réelle difficulté de ce séjour ?
C’est d’avoir été loin de ma famille, surtout les premiers mois.
As-tu constaté des différences entre la France et l’Angleterre ?
Globalement, l’Angleterre est assez proche du système français. Mais y a surtout des différences au niveau culinaire et au niveau de la propreté de la ville et des métros. C’est beaucoup plus propre là-bas!
Quels conseils pourrais-tu donner à quelqu’un qui voudrait faire la même expérience que toi ?
De foncer car c’est une super expérience. C’est vrai qu’au début c’est compliqué parce qu’on est loin de sa famille, on se retrouve un peu seul. Mais il ne faut pas hésiter à prendre contact avec des Français qui sont sur place ça aide beaucoup. Il faut profiter, sortir, visiter parce que c’est une belle opportunité qui se présente peu. Il ne faut pas hésiter à parler en anglais même si on a un peu honte, car c’est le meilleur moyen d’apprendre, et surtout essayer de pratiquer une fois rentré en France.
Que fais-tu aujourd’hui ?
Je suis en première année de Master MEEF, Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation pour devenir professeur des écoles. Mon expérience m’a beaucoup apporté, surtout l’apprentissage de l’anglais qui m’a beaucoup aidé à entrer en Master.