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“Tiens, c’est marrant, ça fait cinq ans pile aujourd’hui !”

Hugo, désormais entrepreneur dans le développement web, se souvient exactement du jour où il a bouclé ses valises pour Horsens, au Danemark. A l’époque étudiant en dernière année de DUT Informatique, il s’est lancé dans l’aventure Erasmus pour y vivre six mois intenses de sa vie.
C’est dans son bureau – où sont affichées des « to-do lists » partout sur les murs – et avec le sourire aux lèvres, qu’il replonge avec plaisir dans ses souvenirs, intacts.

Déjà très à l’aise en anglais, il part en 2014 avec trois de ses camarades et la ferme intention de s’immerger dans la langue de Shakespeare. Les démarches facilitées par l’université et la semaine d’accueil permettent de se lancer sans crainte dans l’aventure. A son arrivée, l’intégration est facile :“Le DSR, bureau des étudiants local, nous a accueillis et remis un petit “welcome bag”. On a investi notre appartement et fait les courses pour la première soirée. C’était parti !”. Sur le campus, beaucoup d’étudiants de nationalités différentes arrivent en même temps. Avant le début des (quelques) cours hebdomadaires, Hugo est calme et détendu, comme à son habitude, et ne ressent pas l’ombre d’un stress quant au déroulement des événements. Il raconte, toujours en souriant :

“On avait huit heures de cours par semaine, et des projets à rendre dans des matières qu’on avait choisies. On faisait plein d’activités, comme du sport ou des chasses au trésor, et le reste du temps, on faisait la fête !”

Cette organisation laisse, pour la plus grande joie du jeune expatrié, le temps de voyager : Angleterre, Croatie, Norvège, Suède, Allemagne… Nombreuses sont les découvertes ! Hugo évoque, très paisiblement, son groupe d’amis : cinq potes de nationalités variées, et donc des conversations exclusivement en anglais ! En ce qui concerne le coût de la vie, il est catégorique. Là-bas, tout est plus cher, sauf… La bière ! De quoi plébisciter les soirées !
Étonnamment, il interrompt son récit. Les soirées, OK ; seulement, au bout de quelques mois, le besoin de calme se fait ressentir, et l’étudiant fait une pause. Il sort moins. Puis il réalise qu’il ne vivra pas cette expérience deux fois, et choisit de profiter de nouveau à fond quand ses amis français lui rendent visite.

Lorsqu’il s’agit de parler de ce que l’expérience Erasmus lui a apporté, Hugo est direct. Il n’a aucune hésitation :

“De la maturité et l’ouverture d’esprit, sur le monde.”

Il admet que là-bas, il a acquis de nouvelles responsabilités et doit s’occuper seul de… lui-même. Il fait des rencontres, et devient officiellement citoyen du monde, avec aujourd’hui l’incroyable possibilité de rendre visite à ses amis aux quatre coins du globe ! Si c’était à refaire ? « Bien sûr. Mais une fois, c’était bien”.

Le jeune homme a vécu son séjour danois comme une véritable expérience de vie. Il n’en retient que du positif, et est convaincu que c’était une opportunité, le bon moment pour le faire. S’il n’avait déjà pas peur de l’inconnu, Hugo peut aujourd’hui, grâce à Erasmus, être encore plus sûr de sa capacité à s’adapter, à entreprendre et… à voyager !

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