Erasmus : mon expérience allemande
Dans le(s) Magazine(s) : n°7 mai 2019
Mots-clefs : Erasmus, étranger, etudiants, europe, mobilité
Jeanne, 24 ans, jeune diplômée d’un DUT GACO (Gestion Administrative et Commerciale des Organisations) rentre à peine d’un semestre en Allemagne dans la petite ville de Trêves . Après cet échange ERASUMS, elle revient sur son expérience à l’étranger et évoque sa perception de l’Europe.
Jeanne nous confie avoir l’âme d’une aventurière. Étudier à l’étranger était une façon de « s’ouvrir au monde, apprendre le « vrai anglais » et différentes cultures ».
Le sourire aux lèvres, elle ajoute que cela a été une étape importante dans son parcours en études supérieures. La découverte de nouveaux horizons fait partie de son quotidien, alors c’est sans projet particulier qu’elle a sauté le pas et a commencé les démarches d’inscriptions. Sa curiosité la pousse souvent à expérimenter de nouvelles aventures, ERASMUS en fait partie.
La jeune femme regarde au loin, comme pour se remémorer certains souvenirs. Elle évoque ensuite les bienfaits de cette année à l’étranger qu’elle juge unique.
« Cette expérience m’a apportée des amis de presque partout dans le monde : allemands, italiens, anglais… ».
Jeanne, est convaincue que les échanges ERASUMS sont facteur de développement de soi. La confiance en soi ainsi que son ouverture d’esprit grandit à la suite d’une telle expérience vécue. Grâce aux différentes destinations proposées par les universités, diverses cultures ainsi que méthodes d’enseignements sont à découvrir.
Jeanne évoque à plusieurs reprises le développement personnel. L’échange ERASMUS est un moyen de se redécouvrir soi-même. Les capitales Européennes sont les destinations les plus prisées par les étudiants. Les mains liées, elle confie que cela était son souhait premier. Néanmoins, l’étudiante poursuit en souriant et avec la conviction que
« Berlin n’aurait pas été aussi enrichissant que Trêves, les petites villes regorgent d’endroits à découvrir que les mégalopoles n’ont pas.»
Étudier à l’étranger demande énormément de financement. « J’ai eu le droit à la bourse du CROUS ainsi qu’une autre bourse de la part du conseil régional de Bourgogne France-Comté. Sans ces aides, je n’aurais sûrement pas pu envisager ce semestre en Allemagne ». Pour partir à l’étranger les étudiants doivent avoir la capacité de s’assumer seul. Elle nous confie avec amertume avoir dû se renseigner d’elle-même quant aux aides auxquelles les étudiants ont droit. Jeanne nous explique sur un ton agacé que cela est « un manque d’information de la part de l’Université.»
La jeune diplômée caractérise l’Europe de « sélective », puis poursuit en ajoutant « tout le monde n’a pas sa chance. Rien n’est simple pour tout étudiant ne venant pas de « bonne famille » . C’est justement grâce à des systèmes d’échange comme ERASMUS que des portes peuvent s’ouvrir. »
Pour Jeanne cet échange Européen est une opportunité pour un grand nombre d’étudiants, peu importe leur milieu et cela est gratifiant.